top of page

DÉPÉRISSEMENT, 2023

Eugénie Foucaud conçoit l’installation Dépérissement comme l’étape intermédiaire entre la nature à son apogée et la nature détruite : ce chapitre raconte son déclin provoqué par l’Homme. L’artiste dispose six sculptures dans l’espace : au fur et à mesure que le public progresse, il découvre des œuvres qui se dégradent, une nature qui dépérit. Seul le plâtre, matériel choisi par l’artiste pour représenter la main de l’homme, semble épargné par cette corruption et même perduré. Au fond de la pièce, la dernière œuvre marque une finalité : à travers cette contamination, Eugénie Foucaud raconte l’essoufflement de l’environnement. La nature lutte mais elle finit par capituler, épuisée par ce combat contre l’Homme. Le grillage sur les œuvres renforce la violence de cette scène, il est tranchant et se dresse telle une prison. Tant impuissant que complice, le public devient spectateur de cette agonie.

Dépérissement.jpg
IMG_3531.jpeg
PXL_20230516_173602347.MP.jpg
bottom of page